mardi 26 avril 2011

Barbecue Grande Anse











Pour mon anniversaire (Laurent), on a fait un barbeuc et on a joué à la pétanque. Ah oui, sur une plage avec des palmiers.

Mafate : Part 2




      Deuxième jour, lever 6h45, petit déj, remplissage des bouteilles d'eau et en avant. Un dernier au revoir aux Lataniers et on attaque direct par une bonne montée de 30 minutes. Les jambes sont lourdes et on a pleins de crampes de la veille...





       On arrive au départ de la Canalisation des Orangers. C'est parti pour 12km de sentier à peu près plat, large de 1 à 3m et au bord de quelques centaines de mètres de vide... Faut pas avoir le vertige! C'est assez monotone au final même si le paysage est magnifique, mais après quelques heures la fatigue prend le dessus. On marche à un bon rythme, et on s'arrête peu. On mettra près de 4h30 à parcourir ces 12km, avec en tout maximum 30 ou 45min d'arrêt pour boire, prendre les photos ou manger un bout... André lui les fait en 2h30! Incroyable.




























 Environ 400 mètres au dessous de notre sentier on peut voir La Rivière Des Galets, qui est une autre porte d'entrée/sortie pour Mafate. La aussi c'est plat mais on ne profite pas de la vue et il faut traverser plusieurs fois la rivière à gués. Il y a l'option 4x4 aussi qui permet de s'économiser une bonne partie du parcours, mais on est des aventuriers donc nous on fait tout à pied, et en haut!


















Arrivés à la fin de la Canalisation, il reste encore 30 à 40minutes de descente sur une piste pour rejoindre la voiture, pour nous ce sera la partie la plus dure, parce que nos jambes ne nous portaient plus... Et enfin après 5h, LA VOITURE!!!


On remonte au Maïdo pour récupérer l'autre voiture et on se restaure chez "Léo dans Les Hauts" sur le chemin du retour, avec une Dodo, bien méritée!

Mafate en Savate : Part 1

          Avec Audrey, Alix et Xabi, nous sommes partis à la découverte de Mafate, un des 3 grands cirques de La Réunion, et le plus inaccessible : en effet on y vient à pied et on y repart à pied (ou en hélico du PGHM pour les plus malchanceux). Il n'y a aucune route ou piste de 4x4 ou ascenseur. On compte environ 800 mafatais (habitants de Mafate si vous n'avez pas suivi), qui vivent dans de petits hameaux qu'on appelle "îlet" (on n'oublie pas de prononcer de T à la fin), composés de quelques maisonnettes en taule et reliés entre eux par des sentiers plus ou moins escarpés. Sur les photos vous comprendrez que "plus ou moins escarpés" se résume à "escarpés" tout court.





Les habitants sont ravitaillés une fois par mois (ou tout les 2 mois selon leurs besoins) en hélico. Si il leur manque quelque chose et bien ils descendent sur le littoral pour faire leurs emplettes. Ainsi il n'est pas rare de se faire doubler dans une montée ardue par un mafatais chaussé de savates, avec un sac 3 fois comme le tiens et une bouteille de gaz sur la tête.




Nous voilà donc partis pour 2 jours de découvertes de Mafate. Notre objectif est de descendre le Maïdo puis de rejoindre l'îlet des Lataniers, où nous passerons la nuit dans un gîte, pour ressortir le lendemain par la Canalisation des Orangers. On laisse donc la voiture d'Alix à l'arrivée, et nous montons au Maïdo. Cette montagne culmine à 2200m d'altitude et  surplombe Mafate.



Premier "problème": on est dans le brouillard et on ne sait pas où on doit aller.  Heureusement des gars de l'ONF nous indiquent le chemin. On attaque une loooongue descente (plus de 1000 mètres de dénivelé négatif) qui nous démonte les genoux. Mais en descendant le brouillard se lève et nous laisse apercevoir Mafate!



Après presque 2h de descente on arrive à un croisement : à droite, Roche Plate et à gauche l'îlet des Orangers puis l'îlet des Lataniers, notre route.

















                                                                                 
"Roche Plate : mon cul."    





On continue donc la descente pendant une bonne heure avant de se faire une pause pique nique (on croisera d'ailleurs à ce moment la un jeune homme que nous baptiserons "John"ne connaissant pas son vrai prénom, et qui, aventurier dans l'âme, voyage seul pour explorer le vaste monde).





  
    Fin de la pause, on repart en direction des Orangers, en descendant au fond de, successivement : une ravine/un sentier/un ravin (pas forcément dans cet ordre). On arrive enfin aux Orangers après une petite ascension (à force de descendre fallait bien remonter un jour). Quinze maisons en taules coincées entre 2 falaises, c'est vraiment un monde à part.




     On ne s'attarde pas car le ciel se couvre et on a encore presque 2 heures de marche (on prend le temps indiqué et on multiplie par 2). On descend de nouveau au fond d'une ravine où l'on s'arrête pour se tremper les pieds.












                                     "Mes pieds sont excessivement grands!"
                                                                         Audrey





  
       On continue,  on arrive au départ de la Canalisation des Orangers que l'on prendra le lendemain et au sentier qui descend vers les Lataniers. On aperçoit enfin l'îlet, tout le monde pousse des "oooh" et "aaah" et des râles inhumains de soulagement. On passe devant un panneau qui indique "bar" : le paradis est donc ici?! Les Lataniers : 12 cases, 3 gîtes, un bar.






Après presque 6h nous voilà enfin à notre gîte! Nous sommes reçus par André qui nous montre notre chambre. On discute avec un de ses fils (8ans) qui nous raconte que tous les matins il va à l'école à pied aux Orangers et qu'il met 1h15 le matin et pareil l'après midi! Nous avons mis 2h... Une douche et on file au bar, où c'est le facteur qui nous sert (?). On discute un peu avec lui et il nous dit que pour faire la tournée, il lui faut 3 jours de marche, avec 17 à 18kg sur le dos tous les jours.








On boit quelques Dodo et on retourne au gîte pour manger : carry poulet, riz et grains. Plus une bouteille de Rhum maison que l'on se boit histoire de bien dormir. André nous raconte sa vie ici : la télé depuis 1987, pas de téléphone avant l'arrivée des portables, les livraisons par hélico... il nous dit que pour parcourir les 12km de la Canalisation des Orangers il met 2h30. Retenez bien ce temps. Une petite histoire racontée par Audrey et hop tout le monde au lit, demain y'a de la route.


                             "Vous connaissez l'histoire du petit prince au Pays des Pyramides?"

samedi 23 avril 2011

Que faire les (rares) jours de pluie à La Réunion?

Plusieurs solutions : tu restes chez toi à jouer au Uno, ou à faire tes propres rhums arrangés, ou encore à préparer tes futures randos.

OU ALORS, tu vas visiter La Saga Du Rhum!

Késéca? C'est un musée créé par les 3 derniers gros producteurs de Rhum et ce dans le but de nous inculquer quelques notions d'histoire et accessoirement comment on fabrique le Rhum à La Réunion (et bien sûr  à vendre plus de Rhum aux visiteurs). Le musée n'est pas spécialement intéressant, on apprend que grâce à la modernisation, les entreprises ont pu licencier tout leurs employés pour les remplacer par des machines, que la canne pourrait aussi servir à fabriquer des biocarburants  (1 litre de E 85 = 0,85 centimes, 1L de Rhum Charrette de base = 7,50 euros, le calcul est vite fait) et que la canne à sucre a un sacré rendement (une canne donne quasi 1 litre de Rhum). On vous épargne les différentes étapes de fabrication, pour finir à la dégustation. On s'est quand même permis de goûter un 7 ans d'âge vieilli en fût de cognac qui envoyé sec.











Enfin un défi à la taille de Xabi!













OU ALORS, tu vas à l'Aquarium de St Gilles!

Pas trop dur à décrire, un aquarium, des bassins, des poissons. Mais pourquoi, nous direz vous, payer l'entrée  l'aquarium alors que dans le lagon y'a plein de poissons et que c'est gratuit?? Et bien c'est simple : nous voulions connaître de nom des poissons que l'on rencontre et en découvrir d'autres (notamment les REQUINS!) Rien d'exceptionnel, mais ça reste sympa, on apprend des trucs et on reste des heures devant les aquariums.












OU ALORS, tu vas à Kelonia, conservatoire des tortues marines de La Réunion!






Notre petit préféré, on y est allé 2 fois. Kelonia se situe sur le site d'une ancienne ferme d'élevage intensif de tortues vertes, fermé depuis 1992. Visite guidée ou pas, on est libre de se balader sur le site. Cependant les guides sont très sympas, et donnent de bonnes explications. En fait Kelonia récupère des tortues marines malades ou blessées, ramenées par des pêcheurs ou des promeneurs, les soignent, et les relâchent, équipées de balises pour suivre leurs déplacements. Ils font aussi de la prévention au niveau des écoles etc... Depuis 1984 il est interdit de commercialiser ou de transformer les carapaces de tortues : cependant il existe des artisans qui travaillent encore l'écaille de tortue, ils ont un atelier à Kelonia, et ils utilisent uniquement des carapaces d'avant 1984, sachant qu'il existe un stock énorme de carapaces datant de 1984 jusqu'à la fermeture de la ferme d'élevage... mais qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser! (complètement con!). On a discuté avec un des artisan, très sympas qui nous a montré ses créations, de magnifiques bijoux, couteaux et même médiators de guitare (à 10 euros pièce quand même, mais apparemment c'est l'arme ultime du guitariste). Bref si un jour vous allez à La Réunion, n'hésitez pas a aller à Kelonia!



Le site :
http://www.kelonia.org/